Like the sun we live to rise - Bobbi

Bobbi est née dans une petite ville pas très loin d’Atlanta, depuis toute petite elle a des rêves pleins la tête, et un sourire constamment attaché à son visage. Il faut un drame pour lui faire perdre le moral. On pourrait penser que des enfants comme ça sont adorés, et pendant un temps, c’était le cas. Lorsqu’elle était petite tout le monde appréciait la joie de vivre de la petite, sa famille comme ses amis, bref tout le monde. Lorsque son père est mort alors qu’elle n’avait que neuf ans, elle a été d’un important soutient pour sa famille, notamment ses deux petits frères. Elle a toujours été là pour eux, et ça, ça ne changera jamais. C’était un véritable rayon de soleil, et elle l’est toujours c’est difficile de rester à côté d’elle sans se mettre à sourire, mais ça n’a pas toujours été le cas. Arrivée au collège, la touche d’extravagance et de constante joie n’a pas plus à tout le monde, surtout aux autres jeunes filles, jalouses de son succès auprès des garçon, qui en réalité ne la voyait que comme une bonne amie. Elle a eu des moments difficile elle doit l’avouer, elle a des mauvais souvenirs de ce temps-là, des moqueries, des coups bas, souvent dans les vestiaires à l’heure du sport, des insultes. Pourtant, Bobbi étant ce qu’elle est, elle n’a pas arrêté de sourire pour autant, elle a lutté pour rester fidèle à elle-même, et arrivée au lycée elle a pu trouver des amis qui l’acceptaient sans problèmes. Se furent probablement les meilleures années de sa vie, pas de problèmes, pas de stress, bref, c’était la belle vie. Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, il a fallu qu’elle quitte ses amis pour les études.

C’est à cette époque qu’elle est arrivée à Atlanta en tant qu’étudiante en psychologie. On peut dire qu’elle n’a pas le profil du psychologue lambda, pourtant elle n’est pas mauvaise dans ce qu’elle fait. Elle a toujours adoré apprendre, et elle adorait ce qu’elle faisait, ce n’était pas la meilleure de sa promo, mais elle se débrouillait bien, personne ne dira le contraire, et elle n’a pas eu de mal à se faire de nouveaux amis dans cette grande ville. Après huit ans d’étude, elle s’est trouvé un boulot à l’hôpital, tout lui souriait elle réussissait dans son milieu, mais encore une fois une ombre s’est pointée à l’horizon ternissant le tableau de sa vie. Restriction budgétaire à l’hôpital. En d’autres termes, elle a été virée, après ça elle a été obligée de vivre dans une chambre toute pourrie, enchainant les petits boulots. Ça fait maintenant trois mois qu’elle a trouvé un boulot au Starbucks du coin, le salaire est pas le même que celui qu’elle avait à l’hôpital, mais elle ne s’en plaint pas trop. En plus de ça, c’est là-bas qu’elle a rencontré son coloc, Dan. Et franchement, elle n’est pas mécontente d’avoir déménagée là-bas, d’une parce qu’on fait difficilement pire que la chambre dans laquelle elle vivait, et en plus parce qu’elle s’entend bien avec ce dernier. Elle continue de postuler dans des cabinets de psychologie privée, sans grand résultat, et même si sa vie n’est pas au top, elle ne s’en plaint pas, elle a un toit, des amis, elle aime bien ce qu’elle fait, et elle adore faire du bénévolat au refuge. Aussi, elle est enceinte de trois semaine, mais elle ne le sait pas encore.